La douleur a une définition : c’est une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable »

En fait, il existe deux grandes catégories de douleurs : Les douleurs aiguës et les douleurs chroniques.

Les douleurs aiguës sont le plus souvent d’origine nociceptives,

Ce sont des douleurs de protection. Elles préviennent qu’un organe souffre.

L’exemple qui est le plus souvent utilisé concerne la peau : Vous posez votre main sur la plaque chauffante. Heureusement qu’une douleur survient immédiatement, elle vous informe d’un danger, ce qui vous permet de vous en protéger en retirant la main. La douleur restera encore quelques jours pour vous rappeler qu’il faut faire les soins adaptés à la lésion. La douleur disparaît dés que la lésion est guérie.

Un autre exemple : un mal de ventre peut être le signal d’une appendicite, et la douleur est le signal qu’il faut consulter un chirurgien pour se sauver la vie.

Les douleurs chroniques ont souvent des caractères neuropathiques.

Elles durent depuis plusieurs mois, les médecins ont cherché des causes et, malgré les médicaments, les opérations, les infiltrations et tous les autres traitements, elles sont toujours là.

En fait, la douleur est devenue la cause de tous vos soucis. On n’en est même plus à chercher une cause, tout ce qu’on veut, c’est arrêter de souffrir.

Ensuite, il existe de nombreuses douleurs qu’on ne sait pas ranger dans ces deux premières catégories. On les nomme douleurs psychogènes, psychosomatiques, fonctionnelles. Parfois, on leur trouve une cause sur des radiographies ou des scanner presque normaux. Elles ne correspondent pas vraiment à la description clinique mais on s’en contente. Alors on opère. Au pire, on n’est pas pire qu’avant . Au mieux, l’effet placebo de l’intervention aura amélioré les choses.